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Concarneau, un retour aux sources

Là où tout a commencé pour Plastic Odyssey !

En 2018, quand Plastic Odyssey décide de s’installer dans la base Explore, tout s’est fait naturellement. Simon Bernard, concarnois d’origine, est déjà un habitué de cet incubateur d’explorations unique en France, suite à son embarquement sur le Nomade des Mers notamment.

En direction de Bordeaux et après avoir fait étape à Brest, c’était donc tout aussi naturellement que nous voulions revenir aux sources, là où tout a commencé!

Un accueil chaleureux

Dès les premières minutes de notre arrivée, on comprend très vite que nos trois jours à Concarneau vont marquer ce tour de France. Des sourires sur les visages, des projets inspirants, un accueil chaleureux, et une ambiance d’école de voile. De quoi nous faire oublier qu’on est en train d’enchainer 7 jours d’événements sur une période de 12 jours consécutifs.

A peine le temps d’installer nos bureaux temporaires sur la table de ping-pong de la voilerie et de commencer à imaginer comment adapter le déploiement du Village aux contraintes de l’atelier (entre la capsule submersible d’Under The Pole et la rosalie du Low Tech Lab), qu’il est déjà l’heure de l’apéro. Ni une, ni deux, on embarque à bord de la fameuse rosalie direction “Le Bistrot”, là où les grands esprits se rencontrent dit-on ici. Pour les membres de l’équipe présents, on ne connaît pas toutes ces nouvelles têtes, certains ne connaissent pas non plus les projets incubés chez Explore. Au plus a-t-on partagé quelques sessions de visioconférence, mais on ressent déjà une forte connexion. On parle le même langage, on se passionne mutuellement, on se raconte nos aventures, on se met vite à rêver de projets communs. On imagine le renouveau de la Criée (pour qu’elle revienne!), on réfléchit à participer ensemble à des grands salons et expositions, on échange sur le devenir de nos expéditions propres. Ça bouillonne, c’est excitant! Ça ne fait pas 24h qu’on est là, on n’a plus envie de repartir.

Codé Océan, ou comment diffuser notre programme pédagogique au plus proche des besoins des professeurs ?

Après une journée de préparation à se triturer l’esprit pour faire entrer notre Village dans Explore et décanter de la veille, nous voilà fins prêts à ouvrir notre Village. Mais pour cette dernière étape bretonne, on n’ouvrira pas au grand public comme nous en avons l’habitude.

Ainsi, la première partie de la journée était dédiée aux professeurs des primaires et collèges du coin. Accompagnés par notre nouvelle recrue Ornella, professeure d’italien qui a passée une semaine à nos côtés depuis le lancement de Code Océan, et en visio par notre fidèle Xavier Bougeard, nous étions prêts à recevoir ces professeurs déterminés à appréhender la protection de l’environnement par de nouveau biais. Après une visite du Village et une démonstration de nos différents ateliers pédagogiques, place à une présentation approfondie de Code Océan. C’était l’occasion d’approfondir avec une dizaine de professeurs comment cet outil immersif peut faciliter l’apprentissage, susciter la curiosité des élèves, et les faire embarquer dans la grande aventure Plastic Odyssey, à la recherche des solutions pour lutter contre la pollution par les plastiques.

Naviguer entre exploration et expédition

Pour continuer sur notre lancée de lundi soir, rien de tel qu’un afterwork et un plateau radio pour croiser nos points de vue et se questionner sur le sens de nos expéditions. Après avoir visité le Village, avec cette fois-ci un accent mis sur les coulisses de notre itinérance française, on invite chacun à participer à un plateau radio. Pas de guest speaker ni de mot d’introduction par les mécènes présents dans la salle. Un format simple et convivial, où tout le monde est invité à prendre la parole et apporter sa vision de l’exploration et de l’expédition, son vécu propre, son expérience.

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’une exploration? Une posture sans aucun doute, un état d’esprit. Celui de la recherche, de la compréhension, de la diffusion. Une exploration mondiale pour certains, micro-local pour d’autres, ou encore thématique pour les troisièmes. Et le lien avec l’expédition se demande-t-on? Celui du mouvement nous répond Chab. Celui de faire rêver également, de construire des récits porteurs de sens, capables de mobiliser aux quatre coins du globe aussi bien des communautés d’acteurs locaux que des mécènes financeurs. Faire voyager, être le porte voix, l’étendard d’une approche du monde amoureuse des océans et de la nature. D’une approche plus personnelle entend-t-on également dans la salle. S’embarquer dans une expédition c’est également repousser ses limites. Mentales, physiques, ou encore techniques (Certains dans la salle plongent à 170m de profondeur en capsule submersible pour y rester 3 jours, dans un espace habitable de 2m³ !).

Le micro passe de main en main, les débats s’approfondissent, c’est passionnant. Coupure musicale, Plastic Beach de Gorillaz nous permet de vider notre vessie ou remplir nos verres. Et on reprend. Sur la face cachée des expéditions cette fois-ci. A la question posée dans la salle “qui a déjà embarqué sur une expédition”, 4 – 5 mains timides se lèvent. La quarantaine d’autre travaillent donc dans l’ombre. Des directrices administratives et financières, des chercheurs de fonds, des vidéastes, des enquêteurs terrain, des responsables de programmes pédagogiques, … Souvent des femmes également, qui se font relais à terre, ici en France, de ce que certains nomades des mers vivent avec une autre intensité loin de leurs proches. Par ce voyage à travers les coulisses de l’expédition, nous voulions mettre en lumière cette diversité de métiers qui permettent à toutes ces expéditions de faire résonance, fédérer des communautés, et continuer à faire rêver.

Un moment d’échange intense et passionnant qui se poursuivra très tard pour certains… “La mayonnaise à pris” comme on dit de là où vient l’animateur de l’émission, et on a hâte de monter ce beau moment pour vous le partager en version podcast, qui sera à diffuser sans modération.

Une communauté d’explorateurs qui nous inspire

Après tous ces échanges, on ne pouvait pas quitter Concarneau sans faire une petite visite de tous ces projets inspirants ! C’est comme ça qu’on se retrouve à bord du “Why”, le navire-expédition d’Under The Pole avec qui on parle de la vie à bord et des joies que ça entraîne. On enchaîne avec Victor, de Capitaine Darwin, cette expédition qui part sur les traces du célèbre naturaliste 200 ans après son périple, à la recherche de ce qui a changé depuis cette époque. Un dernier crochet par la célèbre Tiny House du Low Tech Lab, qu’on visite avec enthousiasme et curiosité ! Les questions fusent, l’envie d’y passer quelques jours se fait sentir, et les calculs sur la différence de capacité de captation d’eau annuelle entre Concarneau et Marseille se font.

On part de Concarneau, une crêpe à la main, direction Bordeaux et notre dernière étape du tour de France. Conscients que notre expédition terrestre fait écho sur les territoires qu’on traverse, et inspirés des rencontres qu’on vient de faire. Encore un tout grand merci à Manu et toute l’équipe d’Explore pour l’accueil, à tous les coups de main pour la pulvérisation du record de démontage du Village (48 minutes !!), et à ceux qui sont restés tard pour pousser la chansonnette en famille ! On se revoit vite, et bienvenue à Marseille.

Prochaine étape : Bordeaux

Retrouvez-nous à Bordeaux samedi 02 et dimanche 03 octobre de 10h à 17h30.

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