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Interview exclusive de Simon Bernard à Change Now 2021

Pourquoi Plastic Odyssey part faire le tour du monde à bord d’un bateau de recherche ? Interview de Simon Bernard à Change Now

Retour sur Change Now, le plus grand rassemblement au monde d’innovations pour la planète, qui a eu lieu il y a exactement 1 mois. En tant que lauréat du palmarès Forbes 2021 “30 under 30”, notre CEO Simon Bernard y a été interviewé par Kristen Davis, fondatrice de l’agence de conseil en innovation CinqC et ancienne directrice innovation du New York Times.

L’occasion pour lui de revenir sur les raisons qui nous mènent en expédition autour du monde à bord d’un bateau de recherche. Car cette année, l’équipe de Plastic Odyssey prendra le large pour répondre à deux objectifs principaux : développer des alternatives durables à la fabrication du plastique et recycler les déchets existants, avec des technologies open source et à l’échelle locale : “ Clean up the past and build the future ! ”.

Découvrez dans cette interview pourquoi il est urgent d’agir !

L’interview en bref

Seulement 1% de la pollution plastique des océans flotte. Les 99% restant coulent et/ou se décomposent.

Il est trop tard quand les déchets se déversent dans la mer, il faut donc agir en amont et à terre. (Voir notre étude complète sur les fake news de la pollution plastique).

Les régions les plus affectées par la pollution plastique sont l’Asie du Sud-Est, l’Afrique et l’Amérique du Sud.

Ces régions sont asphyxiées par le plastique, il y a urgence à agir.

Une grande partie de cette pollution plastique provient de l’exportation de déchets des pays riches vers ces régions. L’exportation représente 10% des déchets plastiques.

Il faut en finir avec le plastique à usage unique et développer des alternatives plus écologiques.

Il y a un véritable enjeu de transformation des déchets plastiques existants en des objets durables et utiles, comme des matériaux de construction ou des tuyaux d’égouts. Le recyclage du plastique est un formidable levier pour créer des emplois à l’échelle locale. En Egypte, ce sont 70 000 personnes qui vivent du recyclage du plastique.

Il y a un besoin de structuration de cette filière à l’international. Si c’est possible en Egypte, c’est possible partout dans le monde !

Le bateau Plastic Odyssey partira à la fin de l’année 2021, suivez l’aventure sur les réseaux

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