Dakar, cinquième escale du Plastic Odyssey
C’est une escale symbolique pour l’expédition Plastic Odyssey ! C’est en effet ici, à Dakar, sur la plage de Hann, que l’idée du projet est née il y a sept ans dans la tête de Simon Bernard, co-fondateur de Plastic Odyssey. Aujourd’hui c’est une équipe entière, qui s’est attaquée aux côtés des recycleurs sénégalais au problème majeur de la pollution plastique sur le territoire, épaulée par de précieux acteurs locaux tels que l’Ambassade de France et l’Institut Français.
Dans les rues de Dakar, de multiples sachets d’eau transparents jonchent le sol. 1 coin arraché, 5 gorgées et le sachet est jeté. Ces déchets emblématiques représentent bien la problématique du pays et ses difficultés à faire face aux nombreux déchets plastiques.
Les soldats de l’environnement, collecteurs de rues, entrepreneurs et militants se battent pour que des solutions efficaces de collecte soient mises en place et pour que la filière des déchets se structure en vue d’une valorisation du plastique à profit environnemental et social.
Aujourd’hui, ces acteurs motivés et dont l’impact est grandissant sont encore au pied de la montagne. Cette montagne, c’est la décharge de Mbeubeuss avec ses 150 hectares de superficie, 20 mètres de hauteur et plus de 3 000 tonnes de déchets (tout confondu) qui arrivent encore chaque jour pour compléter 50 ans de collection d’ordures.
Ordures ? Non, « Or dur » comme le nomme Modou Fall, un entrepreneur participant à l’OnBoard Laboratory. Bien que ces chiffres soient démesurément grands, ce sont des initiatives tout autant inspirantes, porteuses d’espoir et des acteurs d’autant plus dynamiques que nous avons rencontré au Sénégal. Retour sur un mois d’escale…