Que faut-il retenir de cette escale ?
Notre première escale a dépassé nos attentes. C’est avec beaucoup d’humilité et une bonne dose d’inspiration que nous reprenons le large. Le pays est dévasté, au propre comme au figuré : Beyrouth est en ruine suite à l’explosion du port et la situation économique est critique. Néanmoins, le pays regorge d’entrepreneurs géniaux qui font preuve d’une grande résilience et de créativité pour redresser le pays. Nous en sommes repartis avec des souvenirs pleins la tête, des rencontres marquantes et de nombreuses collaborations possibles.
Cette première escale de l’expédition nous a aussi permis d’interroger plusieurs éléments de notre approche pour lutter contre la crise du plastique. En premier, le positionnement de nos solutions de recyclage, les Local Factories, qui dans un contexte de crise économique sans précédent s’avèrent pertinentes sur trois points : la rapidité de déploiement, l’accessibilité et la rentabilité. Nous avons également pu valider le format d’accompagnement que nous proposons à bord du navire, l’Onboard Laboratory, en termes de structure des contenus, du nombre d’entrepreneurs accueillis à chaque escale et de durée des sessions. Les retours ont été très positifs. Certains entrepreneurs que nous avons rencontrés sont prêts à passer à l’étape suivante avec l’installation de micro-usines de recyclage pour redonner de la valeur aux déchets plastiques.
Bien évidemment, cette première étape a aussi mis en lumière les complexités administratives auxquelles nous pourrions être confrontées pendant l’expédition, d’où le besoin indispensable de préparer les escales en amont.